Ne plus vivre dans ses mensonges

Le coming out

Je me souviens de ce mercredi, une fin d’après midi d’automne quand Milko m’appela, je n’étais au courant de rien, je crois qu’il n’aime pas se mettre de pression supplémentaire, il ne m’avait prévenu de rien, après en avoir parlé avec qq amis il a fait son coming out à sa maman.

Je crois qu’il oscillait entre soulagement et effets secondaires d’un grand stress. Il tremblait au moins dans sa voix. Mais c’était passé il n’était plus seul au fond de sa campagne. Sa maman avait accepté probablement non sans mal ; on ne peut pas demander à des proches d’accepter instantanément des choses que l’on met nous même des années à encaisser.

Je me souviens avoir été un peu dubitatif, c’est vrai que des fois quand les choses se passent trop bien je trouve qu’il y a un peu désintérêt, pas de frustration du prolongement des rêves des parents à travers l’enfant. Bref je suis toujours suspicieux des choses qui se passent trop bien dans ce domaine.

Je pense aussi que pour moi la surprise à été de taille, et que j’ai eu du mal à trouver des mots ; mais qu’est ce que j’étais fier de lui. Mon petit Milko se soulageait enfin d’une partie de ses angoisses et jouait franc jeux.

Suivront ensuite via sa maman ses sœurs au fil des mois. C’est ce qu’il m’a dit, hélas ce fut faux pour l’une d’entre elle et par qui propos, et confiance excessive c’est moi qui allait le lui apprendre  … (je crois pas que je m’excuserais cet excès de confiance). Mais ceux sont des gens intelligents, peut être un jour devinront ils la bonne intention derriere la forme abrupte et le choc légitime.

Une de ses sœurs avec qui je n’arriverais jamais à communiquer sans se prendre le choux l’a mal pris au début puis s’est excusée. Je pense que c’est une dure au cœur tendre même si elle me vomit je n’arrive pas à en penser du mal. C’est en plus elle qui m’a apporté un appuis non négligeable à mes soupçons.

Une autre à pensé « qu’est ce qu’il a du souffrir… » Eh bien oui il a beaucoup souffert et il souffre encore, mais de quoi ? Je ne sais plus.